Cette conférence, dont le thème générique est celui de «villes sûres et sans violence contre les femmes et les filles», s’inscrit dans le cadre d’une contribution à la campagne onusienne de 16 jours d’activités contre la violence basée sur le genre, sous le symbole «Orange the world».
Au cours de cette conférence, le CNDH et la chancellerie néerlandaise ont insisté sur l’implication de l'ensemble des forces vives afin que ce fléau disparaisse. Amina Bouayach, présidente du CNDH, a évoqué le caractère «injustifiable, méprisable et punissable» des actes de violences faites aux femmes, un phénomène qui entache toujours les espaces de vie, et a appelé les acteurs associatifs à continuer à livrer «une lutte contre ce mal sociétal».
L’ambassadeur des Pays-Bas, Jeroen Roodenburg, a pour sa part mis l’accent sur la mobilisation et l’implication de tous pour lutter contre «ce phénomène néfaste et endémique et qui ne connaît pas de frontières».
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Selon une documentation distribuée à cette occasion, «au cours de sa vie, une femme sur trois est victime de violences physiques ou de violences sexuelles». La pandémie a aggravé le problème, indiquent ces mêmes documents.