"L'enquête, qui est toujours en cours, est menée en partenariat avec la wilaya de Rabat dans le cadre d'une large commission. Celle-ci va déterminer les causes et les auteurs de cette pollution", a déclaré Moâtassim, maire PJDiste de Salé et président de l'ECI, une instance qui regroupe les communes de Rabat, de Salé et de Témara.
Le président de l'ECI a laissé entendre que les auteurs, une fois identifiés, seront passibles de sanctions prévues par les lois. En sa qualité de président de l'ECI, Jamaâ Moâtassim est le responsable direct des sociétés qui gèrent les transports urbains, l'eau, l'électricité et l'assainissement liquide, ainsi que la décharge d'Oum Azza.
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Moâtassim a livré une note positive en indiquant "l'arrêt total de tout déversement ou infiltration dans la rivière de produits toxiques, qu'il soit le lixiviat (venant de la décharge d'Oum Azza) ou autre". "Je peux vous assurer que jusqu'à présent il n'y a pas eu d'impact important sur la qualité de l'eau et l'environnement", a-t-il assuré, rappelant que la décharge d'Oum Azza, édifiée en 2007, a connu une série de dysfonctionnements notamment en matière de stockage du lixiviat dont les réserves actuelles ont atteint 400.000 m3.
Pour trouver une solution définitive à cette épineuse question, l'ECI, a-t-il affirmé, a récemment lancé un appel d'offres pour désigner une nouvelle entreprise déléguée. Trois société étrangères (italienne, française et espagnole) viennent d'être présélectionnées en vue de fournir une fiche technique liée à la gestion et au recyclage de l'ensemble des déchets. "L'enfouissement des déchets comme il se fait actuellement à une échelle de 97%, porte énormément préjudice à la nature", a-t-il regretté.