«Sans hésitation aucune, je considère que c’est une bonne décision. C’est un des moyens de limiter la propagation du virus, d'autant que, généralement, dans la nuit du Nouvel An, les déplacements sont nombreux et la circulation très dense. Il vaut mieux s’abstenir cette année, d’autant plus qu’on est à la veille de la vaccination de masse pour endiguer ce mal», déclare devant Le360 ce père de famille qui affirme rester à la maison avec les siens.
Et notre interlocuteur d’ajouter avec sagesse: «la santé importe plus que tout. Et ce n’est pas les nouvelles occasions de fêter le Nouvel An qui manqueront, Inch'Allah». Entre une célébration d’un jour à haut risque et une bonne santé de toujours, les concitoyens ont fait leur choix.
Le gouvernement a décidé, jeudi dernier, la prorogation des mesures restrictives mises en œuvre dans la préfecture de Casablanca. Même si rien n’est encore décidé officiellement au sujet d’un éventuel couvre-feu le jour du Nouvel An, l’hypothèse la plus plausible plaide pour une telle mesure au vu de la situation épidémiologique.
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Pour ce jeune Casablancais, c’est «tout à fait normal qu’on instaure le couvre-feu lors du jour du Nouvel An. On ne peut pas se risquer à s’exposer et à exposer la vie d’autrui au danger». Même son de cloche pour cette mère de famille qui plaide pour «une fête chez soi avec sa propre famille, au lieu de défier la pandémie».
D’autres personnes interrogées par Le360 abondent dans le même sens, et se disent favorables au couvre-feu le 31 décembre. «Car même si l’on respecte les mesures barrières, dont la distanciation sociale et le port du masque, le risque de contagion ne peut être écarté, surtout dans les lieux qui connaissent une grande fréquentation», estime ce jeune étudiant.
D’un âge respectable, cet homme n’y va pas par quatre chemins: «il n’y a pas à réfléchir. Il faut tout simplement interdire tout rassemblement le jour du Nouvel An. Les risques sont énormes et la pandémie ne cesse de gagner du terrain».