Si cette augmentation réjouit les chauffeurs de taxi, les citoyens sont, eux, insatisfaits et demandent la diversification de l’offre des moyens de transports dans la ville. "Une seule entreprise d’autobus, pas de tramway, pas de grands taxis. On aimerait avoir plus de choix et pouvoir payer moins cher nos trajets", déclare un habitant de la ville face caméra pour le360.
Ali Saoudy, secrétaire régional du syndicat national des chauffeurs de taxis, affilié à la Fédération démocratique du travail (FDT), déclare pour sa part que le tarif était fixé à quatre dirhams depuis les années 90 et il vient à peine d’être revu à la hausse. "La crise du Covid-19 est venu accélérer le processus. Nous avons enfin pu augmenter le prix minimal de la course qui était de 4 dirhams".