Le drame de l’effondrement du mur d’un dépôt d’aliments pour volailles, survenu hier mercredi 13 décembre à Casablanca a, on le sait, fait deux morts et trois blessés. Blessée, une victime a été transportée à l’hôpital Mohammed V, alors que l’état de deux autres a nécessité leur évacuation au CHU Ibn Rochd. L'accident a également occasionné des dégâts matériels sur sept voitures.
Au service de réanimation chirurgicale du CHU, Le360 s’est rendu au chevet d’un des blessés. Respirant difficilement, avec des douleurs un peu partout, Ahmed Rami était à l’intérieur de sa voiture quand le mur est tombé. «J’ai perdu connaissance sur le champ, mais je sais qu’il y avait plusieurs autres voitures», relate le survivant.
Selon son médecin traitant, les jours de Rami ne sont pas en danger. «Il a été frappé à la poitrine et il a des côtes cassées mais son état est stable», explique le professeur Houcine Barrou, chef du service de réanimation au CHU Ibn Rochd. «Son problème maintenant, ce sont les douleurs. Nous faisons le nécessaire pour les soulager et pour qu’il respire bien», ajoute le médecin.
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L’autre victime blessée, admise au CHU, a été transférée selon les vœux de sa famille dans une clinique privée, apprend-on.
Pour rappel, mercredi 13 décembre, le quartier Bélvédère à Casablanca a été le théâtre d'un véritable drame. Vers 13h30, les habitants de la rue de Lille ont entendu un gros bruit sec et des cris stridents après l'écroulement de la façade d'un dépôt. "On croyait qu'une bombe avait explosé", a déclaré à Le360 un habitant du quartier.
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Alertés, les services de police ont accouru sur le lieu du drame. Les secouristes et les ambulances ont également convergé sur place pour évacuer les victimes. Une enquête a été ouverte par les autorités compétentes. Une image poignante a beaucoup ému la Toile, celle d'une femme d'une trentaine d'années extraite vivante des décombres.