Le Maroc remporte une victoire culturelle d’importance avec l’inscription du caftan, vêtement traditionnel séculaire, au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette décision, validée mercredi par le Comité intergouvernemental réuni en Inde, consacre la valeur universelle d’un élément central du patrimoine national.
Le Royaume avait présenté un dossier exhaustif détaillant la richesse et l’évolution de cet héritage, rapporte Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 11 décembre. Cependant, cette séance d’approbation a été le théâtre d’une confrontation diplomatique provoquée par la délégation algérienne. Cette dernière a tenté, par une manœuvre de procédure, de retarder l’inscription en s’appuyant sur une demande d’amendement déposée antérieurement. Son objectif était d’introduire la mention du «caftan» pour entraver le processus marocain.
Face à cette initiative, le président du comité, soutenu par plusieurs pays dont les Émirats Arabes Unis, l’Espagne et le Nigeria, a opposé un refus. L’ambassadeur algérien s’est alors retrouvé contraint de choisir entre un retrait ou un vote public. Après avoir sollicité un délai pour consultations, il est finalement revenu annoncer le retrait de la demande de son pays.
Cette séquence révèle la politisation systématique, par le régime algérien, des dossiers associés au Maroc, y compris dans les domaines culturels ou sportifs. Après l’échec similaire concernant le zellige, cette tentative visant à freiner la démarche marocaine témoigne d’une obsession maladive du régime algérien. En inscrivant le caftan, l’UNESCO a mis fin à cette bataille, reconnaissant une réalité historique et culturelle largement établie, affirme Al Ahdath Al Maghribia.
Le caftan incarne en effet l’élégance et le raffinement d’un art de vivre marocain. Sa diffusion à l’échelle mondiale en fait un ambassadeur de la puissance douce du Royaume. Cette consécration par l’organisme onusien renforce ainsi la préservation et la visibilité internationale d’un patrimoine national précieux.








