Une traque musclée, un butin colossal: un trafic de près de 4 tonnes de haschich stoppé net

Une tonne de haschich a été saisie près d'Errachidia, lundi 12 octobre 2020. 

Lors d'une précédente saisie de drogue opérée par la DGSN. . DR

Une opération coordonnée entre les services de sécurité à Oued Zem et Khouribga, appuyée par des renseignements de la DGST, a permis l’interception de près de quatre tonnes de chira et l’arrestation de quatre suspects armés, liés à un réseau international de trafic de stupéfiants.

Le 26/05/2025 à 10h41

Des éléments de la police de la ville de Oued Zem, en coordination avec leurs homologues de Khouribga et sur la base d’informations précises fournies par les services de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), ont réussi, dimanche dernier, à déjouer une opération de trafic de 3 tonnes et 850 kilogrammes de résine de cannabis (chira) et à interpeller quatre individus, âgés de 23 à 35 ans, soupçonnés d’appartenir à un réseau criminel actif dans le trafic international de drogues et de substances psychotropes.

Selon une source sécuritaire, les suspects ont été appréhendés lors d’opérations policières menées simultanément dans des zones rurales situées en périphérie de la ville de Oued Zem. Ils ont été surpris en flagrant délit de transport de cette cargaison de drogue à bord de deux véhicules utilitaires. Toutefois, ils ont opposé une violente résistance aux forces de l’ordre à l’aide d’armes blanches, avant d’être maîtrisés et que la cargaison ne soit saisie.

Face à cette résistance violente et au refus d’obtempérer d’un des suspects, un policier a été contraint de faire usage de son arme de service et de tirer un coup de semonce, ce qui a permis de neutraliser le danger représenté par le mis en cause. La fouille des véhicules a permis la saisie de plusieurs colis de chira d’un poids total de 3 tonnes et 850 kilogrammes, ainsi que des armes blanches et des plaques d’immatriculation falsifiées.

La même source a indiqué que la vérification des identités des suspects dans la base de données de la sûreté nationale a révélé que deux d’entre eux faisaient l’objet de plusieurs avis de recherche au niveau national, pour leur implication présumée dans des affaires criminelles, notamment liées au trafic de drogue et à des actes de violence.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête judiciaire supervisée par le parquet compétent, en vue de déterminer les ramifications éventuelles de cette activité criminelle et d’interpeller l’ensemble des personnes impliquées ou complices dans ces actes délictueux.

Par Le360 (avec MAP)
Le 26/05/2025 à 10h41