Responsable du laboratoire "Venins et Toxines" à l'Institut Pasteur du Maroc, la docteure Oukkache développe, actuellement, un nouveau type d'anti-venin contre les molécules responsables de la mortalité, ont annoncé les promoteurs de "International Snakebite Awareness Day"(ISBAD).
Les travaux de la chercheuse marocaine peuvent servir à "améliorer les traitements actuels des morsures de serpent et des piqûres de scorpion afin de réduire la létalité et le nombre de défigurations qui se produisent chaque année", se félicitent les mêmes sources.
La célébration de l’ISBAD "n'a jamais été aussi importante que cette année", du fait que plusieurs maladies, telles que l'envenimation par morsure de serpent, "ont disparu du radar mondial", à cause de la pandémie du Covid-19, considère-t-on par ailleurs.
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Or, "des centaines de milliers de personnes meurent encore, sont handicapées ou souffrent d'autres dégâts à long terme résultant d'une morsure de serpent", fait-on observer, déplorant que l'envenimation par morsure de serpent soit classée "parmi les maladies négligées par l'OMS depuis 2017".
Les promoteurs de cette action, dont Lillian Lincoln Foundation (LLF), Health Action International (HAI) et la Global Snakebite Initiative (GSI) ont choisi, cette année, de mettre en lumière le rôle joué par les femmes dans ce combat, à travers le lancement de la campagne de sensibilisation "Women Champions Of Snakebite".
Ces femmes "travaillent sans relâche, chaque jour, pour atténuer les souffrances causées par les morsures de serpent", sans recevoir "l'attention et la reconnaissance qu'elles méritent", insistent les mêmes sources dans un communiqué, qui cite des avocates, des chercheuses, des éducatrices, des conservatrices de serpents et des agents de santé du monde entier.