Une femme mariée charge une bande de la venger de son amant, tout le monde finit chez les gendarmes

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Revue de presseKiosque360. Les gendarmes de la commune de Sidi Yahia Zaer ont arrêté une femme mariée et deux de ses complices, qu’elle avait chargés d’agresser son amant. Ce dernier, qui a été roué de coups de couteau, l’aurait fait chanter.

Le 18/08/2020 à 22h29

Le service judiciaire de la gendarmerie royale relevant de la commune Sidi Yahia Zaer (préfecture Skhirat-Témara) a déféré la semaine dernière, devant le procureur général du roi de Rabat, quatre prévenus parmi lesquels figurent une femme mariée et son amant. Le quotidien Assabah rapporte, dans son édition du mercredi 19 août, que la femme avait chargé deux de ses coaccusés de la venger de son amant, avec lequel elle était en conflit. L’accusée a fait en sorte de l'attirer dans une zone peu fréquentée où ses complices l’attendaient pour l’agresser. Ils l’ont roué de coups de couteau avant de le dépouiller de son portable. 

Selon les premiers éléments de l’enquête, le téléphone de l’amant contenait des photos compromettantes pour la femme mariée. L’homme a déposé plainte auprès de la gendarmerie royale, rapportant qu’il avait été agressé par trois individus sans raison apparente. Une hypothèse qui n’a pas convaincu les gendarmes. Au cours de son audition, ils ont d'ailleurs fini par découvrir qu’il avait une relation extraconjugale avec la femme mariée. Après plusieurs investigations, cette dernière a été arrêtée, de même que ses complices et l’amant agressé.

Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte que le premier complice arrêté venait à peine de sortir de prison, après y avoir purgé quatre ans de réclusion criminelle. Quant à la femme, elle a déclaré que la victime avait, par le passé, fait irruption chez elle pour l'agresser sexuellement, tout en usant de son téléphone portable pour la prendre en photo. Depuis, a-t-elle ajouté, il n’a cessé de l’importuner en la faisant chanter avec ces photos compromettantes. C’est pour cela, explique-t-elle, qu’elle a décidé de faire appel à ses deux complices pour la venger.

Selon les premiers éléments de l’enquête, la femme avait faire croire à son amant qu’elle voulait se réconcilier avec lui, pour l’attirer dans le piège qu’elle lui avait tendu. Le parquet a ordonné une expertise du téléphone de la femme mariée lorsque celle-ci a nié avec eu des relations sexuelles consenties avec la victime. L’accusée, ses deux complices, ainsi que l’amant ont été placés en détention préventive. Plusieurs chefs d’inculpation ont été retenus contre eux.

Par Hassan Benadad
Le 18/08/2020 à 22h29