Le tribunal de première instance de Tanger a examiné le dossier relatif à une élue tangéroise impliquée dans un trafic de visas Schengen au consulat espagnol. D’après le quotidien Al Akhbar, qui rapporte l’information dans sa livraison du 15 août, l’élue devrait comparaître devant la justice avant la fin du mois août.
Poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation, dont la fraude, l’élue tangéroise a été placée en détention préventive à la prison féminine d’Assilah pour son implication présumée dans cette affaire. Les autres individus impliqués dans cette affaire sont, eux, poursuivis en état de liberté provisoire, rapporte le quotidien Al Akhbar.
Selon les sources du journal, la comparution de l’élue tangéroise devant la justice devrait apporter de nouvelles données sur ce scandale ayant secoué la ville du Détroit, notamment les détails relatifs à la procédure ayant permis à l’accusée d’obtenir un visa Schengen au profit de la plaignante dans le cadre de cette affaire.
Comme le rapporte le quotidien, c’est une femme (M.M), résidant à Azemmour, qui a déposé une plainte auprès du Parquet général compétent. Elle avait besoin d’un contrat de travail en Espagne après son retour du Qatar.
D’après sa plainte, la victime dit avoir reçu des garanties de la part de l’élue tangéroise, sa sœur résidant en Italie ainsi qu’un autre individu habitant à Tanger. Selon le journal, M.M a été encouragée a changer l’adresse sur sa carte nationale et son passeport. La nouvelle adresse à Tanger sur ses documents est celle de l’élue tangéroise.
Pour ce faire, l’élue a livré à M.M un document administratif attestant qu’elle habite avec elle à Tanger. Un document qui n’a pas manqué de taper à l’œil du juge d’instruction, aux côtés d’autres documents, enregistrements sonores et des opérations de transfert d’argent, rapportent les sources du journal.