La gendarmerie d’Agadir a réussi, avec l’appui de celle de Taghazout, station balnéaire où a été assassiné, la semaine dernière, Moulay Mbarek Amerzak, à arrêter le présumé meurtrier du dirigeant RNI. Al Massae, dans son édition de ce mercredi 24 juin, nous informe sobrement, en Une, de l'arrestation du présumé coupable, appréhendé lundi dernier, chez lui, à Ksar El Kébir, à l’autre bout du pays. Les deux hommes se seraient connus récemment, quand le présumé coupable a débarqué dans la région à la recherche d’un emploi. Au fil des jours, une amitié est née entre la victime et le jeune homme de 24 ans. Mais les choses auraient dégénéré à cause d'une affaire de mœurs. Al Massae n’en dit pas plus, si ce n'est que le présumé meurtrier a été identifié sur la base des témoignages du voisinage et des enregistrements de la caméra de surveillance de la résidence où a eu lieu le drame. Al Akhbar rapporte, d'ailleurs, que les nouvelles technologies ont été d’une grande utilité aux enquêteurs, même s’il s'est avéré difficile d’exploiter les enregistrements de la caméra de surveillance.
Une fin tragiqueIl faut rappeler que Moulay Mbarek Amerzak, 63 ans et figure de proue du RNI dans le Souss, ancien maire d’Aït Mellou et membre de la Chambre de commerce et d’industrie, a été trouvé mort dans sa résidence secondaire de Taghazout. L’alerte a été donnée par le gardien de la résidence qui, étonné de ne pas avoir revu la victime depuis plusieurs jours, a appelé sa famille. La victime avait succombé à des coups de couteau.
Le présumé coupable sera déféré incessamment devant le procureur de la Cour d’appel. Quant à la victime, elle a été inhumée jeudi dernier à Agadir. Notons enfin que le quotidien Assabah s’est aussi intéressé à cette affaire sur laquelle il livre force détails. Le journal parle ainsi d’homosexualité et de rapports sexuels entre les deux hommes. Ce qui aurait conduit à l’irréparable.
