Un militaire à Oujda a été reconnu coupable d’espionnage au profit de l’Algérie. Le tribunal militaire de Rabat a condamné le soldat, qui est un garde-frontière chargé de la surveillance des frontières maroco-algériennes, à une peine d’emprisonnement de trois ans assortie d’une amende de 500 DH. L’information fait la Une d’Assabah dans son édition du jeudi 26 décembre. L’officier, rapporte le quotidien arabophone, était chargé de la sécurité des frontières au poste frontière Zouj Bghal.
Le soldat clame son innocence
Un soir, alors qu’il rentrait chez lui, il a perdu son chemin dans le désert. "Il a été arrêté par des militaires algériens et a été soumis à un interrogatoire musclé", à en croire le journal. L’interrogatoire porte sur l’arsenal de guerre du Maroc et les moyens logistiques utilisés par les forces armées royales. "Le soldat assure qu’il n’a pas dévoilé les secrets de la défense marocaine aux services de renseignement algériens", poursuit la même source en citant l’avocat de l’accusé. Après l’interrogatoire, l’officier marocain a été déféré devant un tribunal algérien qui l’a condamné à deux mois avec sursis. Après trois mois, les services algériens ont expulsé le soldat marocain aux frontières maroco-algériennes.
Au moment où il voulait reprendre son travail au poste frontière Zouj Bghal, le soldat a été arrêté par les services de la police militaire. Il a été déféré devant la direction de la justice militaire à Rabat. Après interrogatoire, le garde-frontière a été incarcéré au pavillon militaire de la prison de Salé. Le soldat a été notamment accusé de "violation du secret de la Défense nationale" et de "non respect des règles militaires".




