Un jour, une plage | Oued Merzeg, la passion du surf pour défier l’agitation de la mer

Un groupe de jeunes surfeurs sur la plage d'Oued Merzeg, dans la province de Nouaceur. (K.Essebar/Le360)

Le 02/09/2024 à 13h14

VidéoÉpisode 28 | Dans cette série de reportages intitulée «Un jour, une plage», Le360 vous offre un voyage tout en dépaysement à la découverte des plus beaux rivages du Maroc. Chaque épisode est une promesse d’évasion, un appel à fouler le sable fin et à goûter à la fraîcheur des embruns marins. Aujourd’hui, direction la plage d’Oued Merzeg.

La plage d’Oued Merzeg, située dans la province de Nouaceur, est un lieu privilégié pour les amateurs de surf. Assidûment fréquentée par les locaux et les habitués, cette plage de l’Atlantique est réputée pour ses eaux souvent agitées, qui en constituent tout le charme. «Je n’ai pas peur de me noyer. Je fréquente cette plage depuis mon plus jeune âge. J’y pratique le surf, un sport que mon frère m’a appris, et les vagues ici sont parfaites pour ça», confie un estivant.

Il fait partie d’un groupe de jeunes, tous arborant une coiffure similaire -à l’exception de la couleur, certains ayant opté pour du blond, d’autres pour du gris-, que Le360 a rencontrés sur place. La plage d’Oued Merzeg est leur premier refuge, été comme hiver. C’est dire si cette mer, réputée assez dangereuse, n’a aucun secret pour eux. «Je viens ici pour retrouver mes amis maîtres-nageurs, me défouler et passer de bons moments entre copains. Je loue également des parasols pour me faire un peu d’argent de poche», raconte un autre habitué des lieux.

Après une bonne baignade matinale, arrive l’heure du déjeuner, et chacun se restaure comme ses moyens le lui permettent. «J’apporte des pâtes de la maison ou j’achète un sandwich de viande hachée...», déclare Hamza. Sa passion? La natation et le bodyboard. Désormais familiers des maîtres-nageurs, les membres du groupe de jeunes surfeurs en ont fait leurs amis, à propos desquels ils ne tarissent pas d’éloges, vantant le travail «formidable» qu’ils accomplissent sur la plage pour sauver des vies.

Par Hafida Ouajmane et Khadija Essebar
Le 02/09/2024 à 13h14