Un jeune homme sous l’emprise des psychotropes est entré dans un état hystérique dans un snack avant de sortir une épée et d’agresser le tenancier du restaurant et blessé son assistant avant de tuer son propre copain qui voulait l’empêcher de commettre l’irréparable. L’individu, qui a pris la fuite après son horrible crime, a été arrêté dans un appartement du quartier El Oulfa, rapporte Al Massae dans son édition du 10 avril.
Le meurtre a été commis mardi soir quand le meurtrier a eu une altercation verbale avec le gérant du snack avant de lui asséner un coup violent près de la tête. Voyant son patron en danger, baignant dans une mare de sang, son assistant essaie de lui venir au secours. Mal lui en prit. Le délinquant le blesse avec son arme à l’épaule. Un élève âgé de 19 ans, ami du délinquant, qui était hors de contrôle, a essayé de le raisonner. Ce dernier le prend en traîtrise et le frappe avec son arme derrière la tête. Une blessure mortelle qui ne laissera aucune chance à son ami. Les clients du snack, tranquille habituellement, ont été sidérés par la violence de l’attaque et traumatisés par l’horreur qu’ils ont vécue.
Selon les sources d’Al Massae, le coupable réalisant la gravité de ses actes a pris ses jambes à son cou. Alertée, la police est arrivée peu de temps après sur les lieux du crime. Evacué en urgence vers l’hôpital le plus proche, l’ami de l’agresseur rend l’âme dans l’ambulance. Après avis médical, la police décide de transférer les deux autres blessés vers le Centre hospitalier Ibn Rochd à Casablanca où ils ont été admis en soins intensifs entre la vie et la mort. Selon des sources proches du dossier citées par le quotidien, la police s’est mobilisée pour retrouver l’agresseur. Elle réussit à le localiser dans une maison au quartier El Oulfa, à Hay Hassani, un point noir au niveau sécuritaire dans la métropole. Le délinquant est arrêté le soir même vers trois heures du matin. Il comptait quitter la ville vers une destination inconnue. Placé en garde à vue, il devra répondre du chef d’accusation de coups et blessures graves avec arme blanche ayant causé la mort. Maintenant que l’effet des psychotropes s’est dissipé, il pourra méditer derrière les barreaux l’incidence de ses actes.




