Un début d’accord entre étudiants en médecine et départements de tutelle

Des étudiants en médecine manifestent, à Rabat.. DR

Revue de presseLe Commission nationale des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire annonce la suspension de toute forme de protestation contre les ministères de l’Enseignement supérieur et de la Santé, après une réunion jugée fructueuse avec le Médiateur du Royaume. Objectif: laisser place à un dialogue élargi dans la perspective d’une offre future de la part des deux départements de tutelle. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Al Akhbar.

Le 04/11/2024 à 18h08

Serait-ce le bout du tunnel, dans la crise opposant les étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire aux départements ministériels de la Santé et de l’Enseignement supérieur?

L’espoir est permis, au vu de la décision prise par les représentants des étudiants, réunis autour d’une Commission nationale, de suspendre toute forme de protestation.

Selon Al Akhbar de ce mardi 5 novembre, cette décision a été prise après une rencontre entre lesdits représentants et le Médiateur du Royaume, rencontre qui a été jugée positive, en attendant que les ministères de tutelle fassent une proposition définitive quant aux doléances des étudiants.

Celle-ci est attendue dans les prochains jours, précise le quotidien.

Une chose est sûre: la voie du dialogue est de nouveau balisée, et les étudiants n’ont pas manqué de souligner la bonne volonté des deux ministres récemment nommés par le Roi Mohammed VI, et leur disposition à trouver une issue à un conflit qui dure depuis à présent dix mois.

Des sources estudiantines interrogées par Al Akhbar ont indiqué qu’«au langage de sommation et autres menaces, le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur privilégie la clarté».

Il s’est déjà engagé à lever toutes les sanctions prononcées contre les étudiants engagés dans ce mouvement de protestation, et de nouveaux conseils disciplinaires sont prévus, afin de retirer les sanctions précitées.

Une grande question reste en suspens: celle du retrait, ou non, de la «réforme» voulant limiter la durée des études en médecine à six années, au lieu de sept actuellement.

Une disposition qui cristallise toute la colère des étudiants en médecine: «sur ce sujet, le ministre est resté muet mais s’est engagé à ce que tous les points de discorde soient remis à plat et discutés de fond en comble», écrit le quotidien.

Les futures blouses blanches attendent des deux nouveaux ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé qu’une solution soit trouvée aux problèmes soulevés depuis le 16 décembre 2023, problèmes qui ont donné lieu à une crise sans précédent dans la formation en médecine du Royaume du Maroc.

Par Walid Ayadi
Le 04/11/2024 à 18h08