A Tétouan et dans les environs de la ville qu'on surnomme la "Colombe blanche", des barrages supplémentaires ont été dressés, à la grande surprise des habitants et des riverains.
Selon Al Ahdath Al Maghribiya, dans son numéro daté de ce mardi 27 mars, ces barrages auraient été érigés pour traquer les voitures volées en Espagne puis introduites au Maroc, où elles ont été dotées de cartes grises appartenant, à l'origine, à des véhicules mis hors service, voire passés à la casse.Al Ahdath parle même du piratage, sans en préciser les auteurs, du système informatique du centre d'enregistrement des voitures, relevant du ministère de l'Equipement et du transport. Ce qui aurait facilité la tâche aux personnes qui font commerce des voitures volées en Espagne, avec une préférence pour les véhicules de luxe.
Sur les artères de la ville de Tétouan, rapporte Al Ahdath, de nombreux policiers vérifient les pièces de toutes les voitures, surtout celles relatives à leurs numéros de châssis, pour s'assurer qu'il ne s'agit pas de quelque véhicule dérobé en Espagne et introduit au Maroc par les postes-frontières.
Al Ahdath affirme également que plusieurs intermédiaires dans la vente des voitures d'occasion ont mystérieusement disparu de la circulation, le temps de se faire oublier et que passe la tempête.Des commerçants actifs dans ce secteur précis auraient même quitté le Maroc, d'autant que, souligne le journal, une enquête judiciaire a été diligentée pour faire la lumière sur plusieurs affaires. D'ailleurs, affirme la publication, le centre d'enregistrement de Tétouan ferait l'objet d'une enquête menée actuellement par la police, sous la supervision du Parquet de la ville blanche.