Témara: démantèlement d’une bande criminelle dirigée par une jeune femme

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Revue de presseKiosque360. Les éléments de la gendarmerie royale d’Ain Atik ont démantelé une dangereuse bande criminelle dirigée par une jeune fille. Les trois acolytes s’attaquaient à des étudiantes et à des femmes se rendant, tôt le matin, sur leur lieu de travail.

Le 15/01/2020 à 21h10

Les éléments de la gendarmerie royale d’Ain Atik relevant de la brigade territoriale de Témara ont déféré, lundi dernier, une dangereuse bande criminelle devant le parquet général près la Cour d’appel de Rabat. Après une enquête préliminaire, le gang, composé de deux garçons et d’une fille âgés de 20 à 25 ans, a été incarcéré à la prison d’Al Arjat, dans les environs de Salé. Les trois acolytes avaient constitué une bande criminelle spécialisée dans le vol sous menace d’arme blanche et utilisaient un véhicule pour accomplir leurs méfaits. Selon les premières informations, c’est suite au dépôt de plusieurs plaintes que la brigade de gendarmerie a mobilisé ses éléments pour traquer les membres de cette bande. 

La surveillance a fini par porter ses fruits et les malfrats ont été arrêtés en flagrant délit, la semaine dernière, au petit matin. Les enquêteurs ont procédé à la saisie du véhicule qu’ils utilisaient pour détrousser leurs victimes et qui, après pointage, s’est avéré être un véhicule volé. Selon les mêmes sources, cette bande criminelle, dirigée par une jeune fille au casier judiciaire bien rempli, ciblait les femmes qui sortent tôt le matin pour vaquer à leurs occupations.

Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du jeudi 16 janvier, que les agresseurs s’en prenaient notamment aux ouvrières qui rejoignent les usines situées à Mers Al Kheir, Témara, Ain Atik et Tamasna, ainsi que les fonctionnaires et étudiantes qui prennent le bus pour se rendre à Rabat. Les investigations ont montré que le gang utilisait, en outre, une voiture pour s’attaquer aux filles et aux amoureux qui se rendent sur les plages de Harhoura et Skhirat. Par ailleurs, la cheffe du groupe n’hésitait pas à jouer à l’auto-stoppeuse pour piéger ses victimes, qu’elle emmenait dans un endroit isolé où ses compères se chargeaient de les dépouiller. Dans sa plainte, l’une des victimes, qui a été dépossédée de sa voiture, a d’ailleurs affirmé avoir été piégée par cette jeune fille.

Par Hassan Benadad
Le 15/01/2020 à 21h10