Taounate: saisie d’une tonne d’huile d’olive frelatée à bord d’un véhicule, le chauffeur arrêté

À priori de l'huile d'olive en vrac, contenue dans un bidon transparent.

Revue de pressePrès de Taounate (région de Fès-Meknès), le contrôle d’un véhicule à un barrage de police a permis de découvrir plus d’une tonne d’huile d’olive frelatée qui allait être écoulée dans un souk hebdomadaire, ce qui a conduit à l’arrestation du conducteur du véhicule. Une revue de presse d’Assabah.

Le 24/09/2024 à 19h04

Pour l’huile d’olive, comme pour la plupart des produits de consommation courante, dès que les prix flambe en cette période de crise et d’inflation conjuguée, au Maroc, à des années de sécheresse, des fraudeurs surgissent et tentent de vendre de façon informelle, à des prix attractifs, des produits impropres à la consommation, voire dangereux pour la santé, comme de la fausse huile d’olive.

Assabah de ce mercredi 25 septembre 2024 annonce ainsi que plus d’une tonne de ce produit très demandé vient d’être saisie près de Taounate, à 80 kilomètres de Fès, au cours du contrôle de routine d’un véhicule de transport de marchandises par des policiers, à un barrage.

Les agents ont découvert à son bord cette importante quantité d’huile d’olive frauduleuse, qui allait être vendue dans un souk qui se réunit chaque semaire dans cette région.

En attendant les résultats des analyses effectuées par les services sanitaires compétents, les soupçons des autorités portent sur le fait que cette substance grasse serait en fait constituée d’un mélange de résidus de «vraie» huile d’olive, récupérée dans des pressoirs et généralement utilisée dans divers procédés industriels, ainsi que de diverses quantités d’huiles végétales.

Ce mélange allait être vendu à des consommateurs escroqués, persuadés d’acheter de l’huile d’olive en vrac.

À la suite de la perquisition de son véhicule et de la découverte qu’y ont effectuée les policiers, le conducteur du véhicule a été arrêté. Déféré par la suite devant le Procureur du Roi, il s’est vu refuser sa demande de mise en liberté provisoire, demandée par son avocat.

L’individu se retrouve donc sous le coup de poursuites judiciaires pour «fraude» et «détention de produits frelatés destinés à la consommation». S’il est reconnu coupable par la justice des soupçons qui pèsent sur lui, il risque une lourde peine de prison.

Par Fayza Senhaji
Le 24/09/2024 à 19h04