La mairie de Tanger demeure décidée à concrétiser l’ambitieux projet du parc zoologique. Pour surmonter la rareté du foncier, le conseil de la commune urbaine de la ville a opté pour la formule de l’expropriation pour cause d’utilité publique.
Pour ce faire, une commission a été mise en place afin d’explorer les terrains qui pourraient faire l’objet d’expropriation et lancer le projet. Le sujet a été au cœur des débats lors de la dernière session ordinaire du conseil de la ville, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition du mardi 14 février.
Ce débat a été relancé lors de la dernière session de la commune, précisent les sources du quotidien «après une année consacrée aux études relatives à ce projet qui sera réalisé sur une superficie d’environ 200 hectares» et qui «vise la redynamisation de l’activité économique, du secteur du tourisme et d’autres activités dans la région».
Toutefois, il faut noter que les débats étaient houleux. En effet, des élus avaient protesté, faisant savoir qu’ils n’avaient pas reçu toutes les données relatives à ce grand projet. Ils ont également demandé aux membres de la commission mise en place à cet effet de leur fournir les documents nécessaires et l’estimation budgétaire du projet.
L’idée du zoo, rappelle le quotidien, a été proposée, il y a deux ans, par le gouverneur de la ville kenyane Mombasa, Hassan Joho, à l’occasion de sa visite à la mairie de Tanger.
A cette époque, ajoutent les mêmes sources, «le gouverneur du comté kényan de Mombasa, avait exprimé son intérêt pour l’établissement d’un partenariat multisectoriel avec la mairie de Tanger, en proposant dans ce cadre, le projet du grand parc zoologique qui devrait s’étendre sur près de 208 hectares et dont la réalisation serai confiée à une entreprise en partenariat avec la mairie de Tanger».