Tanger: elles exploitaient leurs propres filles mineures dans la pornographie

La brigade des mœurs, relevant de la police judiciaire, vient d’interpeller deux femmes, accusées de traite d’êtres humains et exploitations sexuelles de jeunes filles, dont leurs propres enfants mineures.. DR

Revue de presseDeux femmes qui exploitaient de jeunes filles, dont leurs propres enfants mineures, dans la production de vidéos à caractère pornographique ont été arrêtées à Tanger. Cet article est une revue de presse du quotidien Assabah.

Le 17/09/2023 à 19h00

C’est un nouveau scandale sexuel impliquant des mineures qui vient d’éclater à Tanger. La brigade des mœurs, relevant de la police judiciaire, vient d’interpeller deux femmes, accusées de traite d’êtres humains et exploitations sexuelles de jeunes filles, dont leurs propres enfants mineures.

L’information est révélée par Assabah dans son édition du lundi 18 septembre. Le journal explique que les deux femmes exploitaient des filles en leur faisant tourner des vidéos pornographiques, qu’elles transmettaient par la suite à des personnes à l’étranger en contrepartie d’argent.

La même source, qui précise que les deux femmes sont respectivement âgées de 38 et 40 ans, ont été arrêtées suite à une enquête sur un contenu pornographique partagé sur des plateformes étrangères.

Un travail minutieux a permis d’identifier les deux femmes comme étant les responsables de ce contenu. L’enquête a révèlé ue les deux acussées ont amnénagé un appartement où elles s’adonnaient à leurs pratiques. Assabah ajoute que la perquisition de ce logement a permis la saisie du matériel utilisé pour la production du contenu en question, en plus de disques de stockages. En analysant ces derniers, les enquêteurs ont retrouvé plusieurs vidéos actant l’exploitation sexuelle de jeunes femmes. La perquisition a, en outre, permis de mettre la main sur de la lingerie et des téléphones mobiles utilisés lors de l’enregistrement des vidéos, ainsi que des reçus d’opérations de transfert d’argent depuis l’étranger.

Comme l’explique Assabah, et sur instructions du parquet, une cellule en charge de l’accompagnement des femmes victimes de violences a été mise place. Ces dernières ont été entendues et ont pu relater tous les faits dont elles ont été victimes. Elles ont ainsi révélé aux enquêteurs que leurs mères les ont exploitées, en contrepartie de quelques dirhams qu’elles leur donnaient.

Il est à noter que suite aux éléments réunis lors de l’enquête sur cette affaire, les deux femmes ont été placées en détention provisoire en attendant que l’enquête judiciaire identifie tous les tenants et aboutissants de ce dossier, mais aussi de savoir si les deux femmes ont commis d’autres faits punis par la loi.

Par Fayza Senhaji
Le 17/09/2023 à 19h00