Tanger: à qui profitent l’octroi des panneaux de stationnement et d’arrêt?

Tanger et sa baie.

Revue de presseÀ Tanger, les panneaux d’arrêt et de stationnement font l’objet d’une polémique actuellement discutée au Conseil communal de la ville: Une revue de presse du quotidien Al Akhbar.

Le 13/08/2024 à 18h51

Le quotidien Al Akhbar de ce mercredi 14 août 2024 révèle que, malgré une décision sur la nécessité de renvoyer les dossiers d’octroi des panneaux d’arrêt à une commission spéciale, des violations à ce propos sont encore constatés à Tanger.

Des sources communales de la ville exigent désormais la suspension définitive d’octroi de ces panneaux, qui avaient été accordés à des Tangérois influents.

Ces mêmes interlocuteurs précisent que ces panneaux envahissent les quartiers de Tanger, dont des cafés huppés qui ont eux aussi recours à cette signalétique.

Plusieurs établissements se sont ainsi retrouvés à braver la législation en vigueur. D’après Al Akhbar, ces autorisations sont accordées dans des conditions mystérieuses.

Alors que le Conseil communal exige que tous les dossiers de demandes soient traités en interne, plusieurs dysfonctionnements sont constatés dans le processus d’octroi de ces autorisations.

Plusieurs structures les ont ainsi obtenues, sans l’aval du Conseil communal, pour obtenir différents panneaux: «Interdiction de stationnement» ou encore celui mentionnant une autorisation de «Stationnement privé», explique le quotidien, qui cite des sources autorisées de la commune urbaine.

D’après ces mêmes sources, la majorité des autorisations accordées ne respectent pas les procédures applicables, comme la formulation d’une demande à propos des autorisations d’interdiction de stationnement, de stationnements spéciaux devant des magasins commerciaux, ou encore les requêtes d’institutions privées, qui doivent être présentées au Comité de concertation.

Les interlocuteurs d’Al Akhbar ont même déclaré que ces autorisations étaient accordées à d’autres fins, et certains évoquent des faits de corruption, ce que d’autres confirment à demi-mot.

Par Khalil Rachdi
Le 13/08/2024 à 18h51