Dans sa livraison de ce jeudi 5 février, Al Akhbar consacre un dossier spécial au sujet, nous apprenant que plusieurs hommes d’affaires et des personnalités bien connues sont tombés dans les filets des réseaux de charlatans connus sous le nom de «samaoui» les délestant de grands montants, qui plus est de leur propre gré.
Ainsi, le journal relate la mésaventure de la mère d’un responsable au ministère de l’Intérieur qui compte parmi les victimes de ces réseaux, faisant savoir que la police avait arrêté, septembre dernier à Rabat, les membres d’un réseau spécialisé dans l’arnaque via le charlatanisme ciblant les femmes riches.
La mère du responsable a été, en effet, soulagée de bijoux d’une valeur de 12 millions de centimes, avant que les malfrats ne soient arrêtés suite à une forte mobilisation des services de sécurité qui ont réussi à les interpeller.
L’enquête a révélé que le cerveau du réseau résidait à Khouribga, lequel a avoué avoir abordé la femme au niveau d’une grande artère de Rabat et qu’il a été assisté de ses complices qui l’ont convaincu de leur ramener le contenu de son coffre en vue de «bénir» ses bijoux, ce qu’elle a fait sans se rendre compte du piège.
Le journal a de même relaté les mésaventures d’autres victimes dont l’écrivaine marocaine Khenata Bennouna qui a été dépossédée de 61 millions de centimes via le même modus operandi, après qu’elle se soit elle-même rendue à son agence bancaire et remise la somme à ses arnaqueurs.
Mais, l’histoire d’une femme d’affaires victime du charlatanisme et de la magie en est l’exemple le plus édifianr. Selon la publication, cette affaire remonte au mois d’août de l’année dernière lorsqu’une femme d’affaires s’est rendue dans un état de dépression à l’un des postes de la gendarmerie royale à Tamaris pour déposer plainte pour escroquerie.
Selon le journal, la plaignante a avancé avoir été dépossédée de la coquette somme de 27 millions DH qu’elle a remise à une femme pour la traiter de toutes les maladies en célébrant des veillées et des rituels dans le but de l’épargner d’un mal pouvant mettre en péril sa vie.
L’affaire avait commencé en avril 2013 après le divorce de la victime qui a connu des problèmes psychiques, indique le journal qui précise qu’à ce moment l’amie en question entre en scène pour chambouler la vie de sa victime.
Une fois informée des plus petits détails de sa vie et des ses déboires, l’arnaqueuse lui a promis de la guérir en l’emmenant à travers les mausolées de plusieurs régions du pays.
