Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Casablanca a publié, ce mardi 19 août, un communiqué afin de clarifier les circonstances entourant l’affaire Sion Chaim Harim Broch Assidon, au moment où de nombreuses rumeurs circulent sur les réseaux sociaux.
Selon la même source, le 11 août 2025, deux personnes se sont présentées aux services de police pour signaler la disparition de leur employeur, qui ne s’était pas rendu au travail et ne répondait plus au téléphone. Arrivés à son domicile, ils avaient constaté que son véhicule était garé devant la maison, sans aucun signe de sa présence. Alertée, la police judiciaire s’est rendue sur place et a trouvé la porte verrouillée. Après son ouverture par un expert, les enquêteurs ont découvert dans le jardin plusieurs outils de jardinage (échelle, scie, pioche, sécateur), des branches fraîchement taillées ainsi que des herbes coupées. À l’intérieur, au rez-de-chaussée, l’homme a été retrouvé inconscient sur un canapé, mais toujours en vie. Il a immédiatement été transporté à l’hôpital.
Les fouilles effectuées à l’intérieur du domicile ont permis de retrouver ses effets personnels, dont son téléphone, une paire de sandales portant des traces d’herbes, ses clés, deux ordinateurs portables ainsi que des livres soigneusement rangés. Aucune trace d’effraction ni de désordre n’a été constatée.
Les images d’une caméra de surveillance installée à 300 mètres, au bout d’une impasse, ont montré que, le 9 août à 10h36, l’intéressé était rentré seul avec sa voiture garée face à son domicile, avant d’y entrer vêtu des mêmes habits que ceux qu’il portait au moment où il a été retrouvé inconscient. L’examen chronologique des enregistrements jusqu’au 11 août a confirmé que le véhicule n’avait pas été déplacé.
Par ailleurs, plusieurs échantillons et traces biologiques ont été relevés sur les outils et équipements du domicile. Les analyses ont révélé uniquement les empreintes de l’intéressé.
Un témoin, ouvrier dans une maison voisine, a déclaré avoir aperçu Sion Assidon, le samedi 9 août vers 14 heures, occupé à tailler les branches des arbres à l’aide d’une échelle. Il a précisé l’avoir vu poursuivre cette tâche jusqu’en fin d’après-midi, avant de retrouver, le lendemain matin, l’échelle posée sur les herbes fraîchement coupées. Le propriétaire de la maison voisine a, lui aussi, confirmé lui avoir demandé de tailler les plantes de son jardin et l’avoir vu effectuer ce travail le jour convenu.








