Le tribunal de première instance de Settat a condamné, mardi dernier, une clinique privée à verser 350.000 dirhams aux parents d’un bébé décédé des suites d’une césarienne.
Les détails du verdict précisent que 150.000 dirhams seront versés au père du bébé décédé et 200.000 dirhams à sa mère, rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 8 et 9 novembre.
La sentence de la justice de Settat, explique le quotidien, a déterminé la responsabilité de la clinique dans le décès, en ordonnant à la compagnie d’assurance de prendre en charge les indemnisations et les éventuelles pénalités dans ce sens.
Le même quotidien rapporte qu’un second médecin de la clinique est visé par la justice pour une autre erreur médicale fatale survenue après une césarienne. Le tribunal s’est appuyé sur le rapport d’expertise d’un médecin spécialiste qu’il avait lui-même désigné.
Le rapport d’expertise établi par le gynécologue a conclu à la responsabilité du médecin, démentant les tentatives de ce dernier pour s’exonérer. Le praticien avait en effet affirmé ne pas avoir été présent le jour de l’opération chirurgicale fatale, insinuant que son cachet avait été utilisé sans son autorisation par les services de la clinique.
Le quotidien détaille que la patiente, suivie par un gynécologue renommé qui garantissait la bonne santé du fœtus et le succès de l’accouchement, a été confrontée à un drame le jour J. Le célèbre praticien était absent et a été remplacé par un confrère qui a supervisé la césarienne fatale au bébé. De plus, après le décès, la clinique a remis aux parents des documents signés par le gynécologue absent et non par celui qui avait opéré.






