Les infirmiers sont sortis en grand nombre dans la grande place de Bab El Had pour protester contre le retard pris dans la mise en œuvre de l’accord de valorisation de leurs salaires conclu avec les syndicats.
Ce jeudi, deux décrets d’application de ces hausses salariales au profit des infirmiers et des techniciens ont été adoptés par le conseil de gouvernement, parallèlement à trois autres liés respectivement aux statuts de l’Agence nationale des médicaments, de l’Agence du sang et du Groupement sanitaire territorial (GST).
Au lendemain de cette grève, le porte-parole du gouvernement a évité de répondre à des questions sur la grève des étudiants en médecine se contentant d’indiquer que pour le cas des infirmiers, ceux-ci commenceront à percevoir une hausse mensuelle de 1.000 dirhams, en deux tranches de 500 dirhams, la première à la fin de juillet de cette année, la deuxième en juillet 2025.
Il faut rappeler que l’Agence du sang sera, entre autres, chargée d’appliquer les visions stratégiques de l’État visant à assurer le développement du stock de sang humain ainsi que ses dérivés, afin de répondre au besoin national, et d’en assurer la qualité.
Lire aussi : Les syndicats des fonctionnaires de la Santé et de la Justice annoncent une grève générale ces 7, 8 et 9 mai
Quant au GST, il s’agit d’un pilotage régional qui définit la répartition des ressources médicales et paramédicales du territoire régional et son mode d’exercice.
Il s’agit aussi d’un outil de réorganisation de l’offre de soins qui a pour objet l’optimisation de la disponibilité et de la mutualisation des ressources, entre réseaux et filières de soins, des structures ambulatoires jusqu’au niveau tertiaire, le Centre hospitalier universitaire (CHU).