Salé: une influenceuse arrêtée pour trafic de drogue

La police judiciaire de Sala El Jadida a arrêté dernièrement une influenceuse soupçonnée de trafic de drogue.

Revue de presseLa police judiciaire de Sala El Jadida a arrêté dernièrement une influenceuse soupçonnée de trafic de drogue. La prévenue qui avait créé une société de produits cosmétiques a repris l’activité illicite de son mari arrêté pour le même motif. Une revue de presse d’Assabah.

Le 26/12/2023 à 20h48

Le procureur du roi près du tribunal de première instance de Salé a placé, dernièrement en détention préventive dans la prison d’Al Arjat une influenceuse poursuivie pour trafic de drogue. La prévenue est tombée dans les filets de la police judiciaire de Sala El Jadida suite à un piège qui lui a été tendu dans le quartier Moulay Ismaël, rapporte Assabah du mercredi 27 décembre.

La prévenue a déclaré aux enquêteurs qu’elle a créé une chaine Tictok où elle a commencé à animer et à publier des vidéos sur la cuisine et d’autres activités ménagères. Après s’être forgée une réputation sur ce réseau social, elle s’est convertie dans le commerce en créant une société de vente de produits cosmétiques.

Sauf, avoue-t-elle aux enquêteurs, qu’après l’arrestation de son mari pour trafic de drogue et comme elle devait subvenir aux besoins de ses deux enfants elle a repris son activité dans le trafic des stupéfiants. Pour ce faire, elle s’approvisionnait en grandes quantités de Chira auprès d’un baron de la drogue dénommé «Oud Ghalia». Pour revendre cette drogue au détail, elle a recruté une jeune fille moyennant partage du bénéfice à parts égales.

La police judiciaire a lancé un avis de recherche contre sa complice surnommée «Bint Atika» et «le grossiste» de drogue connu sous le nom de «Amimi».

Le quotidien Assabah souligne que les investigations ont montré que la suspecte a loué des chambres à des individus ayant des antécédents judiciaires pour l’aider à se faire une place dans les repaires de trafic de drogue.

L’influenceuse a été dénoncée par un individu qui a été arrêté pour le même motif et qui a avoué que cette dernière l’approvisionnait en Chira. Il l’a reconnue dans les photos qui lui ont été présentées par la police.

L’accusée a comparu en début de semaine devant le juge du tribunal de première instance de Salé qui a reporté l’audience à la semaine prochaine pour permettre à son avocat de consulter les procès-verbaux de la police judiciaire.

Par Hassan Benadad
Le 26/12/2023 à 20h48