Les responsables du ministère de la Santé et de la Protection sociale sont appelés à rompre leur silence face à l’augmentation des cas de tuberculose, notamment à Salé et dans certaines provinces de la région du Gharb.
En effet, chaque jour, de nouveaux cas sont recensés, suscitant des inquiétudes, rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 17 juillet.
Cette situation, poursuit le quotidien, a poussé le député de la circonscription de Salé à la Chambre des représentants, Abdelkarim Zemzami, à adresser une question écrite au ministre de la Santé et de la protection sociale, Amine Tahraoui.
«Soulevant la propagation préoccupante de la bactérie provoquant la tuberculose dans la ville, en évoquant le cas d’une famille où cinq membres ont été contaminés, le député de Salé a interpellé le ministre de tutelle sur les mesures que son département compte mettre en place pour lutter contre cette maladie contagieuse», écrit Al Akhbar.
Surtout, indiquent les sources du quotidien, que «les centres de santé dans plusieurs zones de la préfecture de Salé souffrent d’un déficit flagrant en matière de ressources humaines».
Dans ces centres, expliquent les mêmes sources, «un seul médecin est appelé à recevoir et à diagnostiquer des centaines de cas, sans compter la pénurie de médicaments pour le traitement antituberculeux». Une pénurie qui aggrave la situation.
Enfin, le quotidien rappelle que «la région de Rabat-Salé-Kénitra a enregistré en 2024 pas moins de 6.044 cas, soit un taux de 118 cas pour chaque 100.000 habitants, ce qui est supérieur à la moyenne nationale de 82 cas pour 100.000 habitants».
