Bûches, entremets et coffrets de chocolat disparaissent des vitrines des pâtisseries en quelques heures, en ce mercredi 31 décembre, preuve que clore l’année avec douceur reste la priorité des Marocains pour bien entamer celle qui arrive.
À Casablanca, l’effervescence commence plusieurs jours avant le jour J. Les commandes s’accumulent, et les pâtissiers mettent en place des dispositifs particuliers pour répondre à l’afflux des clients. «Les bûches et les gâteaux ont beaucoup de succès durant cette période», confie Abd El Wahab, commerçant dans l’une des pâtisseries de la métropole économique.
Si les bûches demeurent les reines incontestées de la fin d’année, les coffrets de chocolats et les assortiments de macarons séduisent également les amateurs de douceurs. «Nos clients viennent autant pour les entremets que pour les coffrets de chocolat ou les boîtes de macarons», explique Hanane, commerçante dans la même pâtisserie casablancaise.
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Pour arriver à combler les attentes de nombre de clients en cette période de grand rush, un véritable travail de fourmis est engagé derrière les fourneaux. Les fours tournent à plein régime, les pâtissiers enchaînent geste après geste, tandis que ceux qui préparent les plateaux et emballent les gâteaux doivent faire preuve d’une précision sans faille. «Chaque création doit être parfaite, pour le plaisir des yeux et des bouches», souligne Abd El Wahab.
Désireux de faire la démonstration de leur art, les pâtissiers rivalisent de créativité. Leurs créations aux formes les plus hétéroclites repoussent chaque année les limites de la sophistication. Du glaçage délicatement posé aux bûches décorées avec minutie, tout est pensé pour séduire une clientèle gourmande et exigeante.
Et alors que les dernières créations s’installent dans les vitrines, l’attention se tourne déjà vers l’année amazighe: le même rythme et la même effervescence pâtissière se reproduiront pour le 14 janvier, marquant «notre année» selon Abd El Wahab.








