Lors d’une conférence de presse organisée jeudi, le haut-commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi, a passé en revue les conditions dans lesquelles s’est déroulé le septième Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH).
Rappelant que ce recensement a coûté 1,46 milliard de dirhams, le haut-commissaire au Plan a précisé «avoir répondu à 98% des demandes d’enquêteurs qui souhaitaient travailler dans leur région pour communiquer dans le dialecte local lors de l’opération de collecte des données», rapporte le quotidien Assabah dans son édition du week-end des 5 et 6 octobre.
Résultat: toutes les catégories sociales ont coopéré. Les plus riches ont compris que l’opération ne visait pas à instaurer de nouveaux impôts et les plus pauvres que les données collectées n’allaient pas les exclure de l’aide sociale directe, basée essentiellement sur le registre social unifié (RSU), a expliqué le haut-commissaire.
Quant aux refus, ils ont nettement diminué, «passant de 17.676, soit 0.29% au début de l’opération à seulement 3.443, soit 0.04% à la fin de l’opération». Dans ce lot, a-t-il dévoilé, figurent des avocats et des personnes cultivées qui ont refusé de communiquer avec les enquêteurs, ainsi que 250 familles étrangères, dont des Algériens. À ce propos, il a ajouté que «s’il avait le pouvoir d’intervenir, il les aurait guidés jusqu’à la frontière pour regagner leur pays».
L’opération, poursuit Assabah, a également été marquée par 149 incidents ayant affecté les ressources humaines: «42 accidents physiques, 25 accidents de la circulation, 23 morsures de chien, 11 cas d’agressions physiques, 9 cas d’intoxication alimentaire et 7 cas d’évanouissement en raison de la chaleur dans certaines contrées».
Quant aux accidents techniques, précise la même source, «les responsables de l’opération ont recensé 92 pannes de tablette électronique et 22 vols ou pertes, dont 14 ont été récupérées grâce aux efforts des autorités compétentes».