Elle en aura remué de l’air, Rachida Dati, et sans discrétion ni dignité aucune, pour «trouver» enfin le père de son enfant et empocher en passant la pension alimentaire qui va avec. On a beau avoir été garde des Sceaux, on n’en reste pas moins un être humain avec ses faiblesses. Et des faiblesses, elle en a manifestement plus d’une, Rachida Dati, au vu du lot d’amants parmi lesquels il a fallu chercher le père de son enfant en farfouillant dans l'ADN via force tests génétiques. Il le fallait bien, lesdits amants ne s’étant pas bousculés au portillon pour revendiquer la paternité de la petite Zohra, aujourd’hui âgée de 5 ans et demi. Bien au contraire. Nominé par les laborantins, le lauréat Dominique Desseigne en aura même oublié d’en afficher l’air d’"heureux élu" qui eût été de circonstance… dans d’autres circonstances. Et pour cause. Lui qui, bien que reconnaissant avoir eu «une aventure» avec Rachida Dati, a toujours nié cette paternité, sera juste passé du statut de donneur de sperme à celui de vache à traire à raison de 2.500 euros par mois. Pas de quoi non plus crier au loup, a priori, mais il semblerait que Dominique Desseigne doive quand même se saigner aux quatre veines puisque la justice a tranché pour un versement rétroactif à compter de décembre 2013. Soit 55.000 euros exigibles de suite.
L’affaire ne serait cependant pas close, d’après I Télé qui annonce que l’homme d’affaires aurait décidé de faire appel. Revendiquer ses droits, c’est bien. Garder sa dignité, ce n’est pas mal non plus. Mais à étaler ses draps sales sur la place publique, on fait finalement d’une pierre deux mauvais coups: on discrédite les premiers, légitimes, et fait de la deuxième, apparemment accessoire, un objet de gausserie sans fin.