La nouvelle fourrière municipale de Rabat, qui devrait remplacer le site actuel situé au quartier Yacoub El Mansour, n’a pas encore été mise en service, même si les tous les travaux nécessaires ont été achevés et toutes les installations techniques et autres mises au point, depuis plusieurs mois.
Cette situation soulève moult interrogations, et critiques, à propos de ce retard qu’accuse l’ouverture de cette nouvelle fourrière, d’autant que l’actuel service communal plonge dans une anarchie qui interpelle à plus d’un titre, fait remarquer le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce mardi 6 mai.
D’après les sources du quotidien, «les raisons qui seraient à l’origine de ce retard ne concernent pas le volet technique et logistique, mais résident, en partie, dans la lenteur des procédures administratives et les conflits de compétence entre les services communaux et ceux de la sécurité, en l’absence d’une coordination efficiente entre les différents intervenants dans la gestion du site».
Ces mêmes sources indiquent que «des parties au sein de certains services communaux craignent le transfert de responsabilités vers un nouveau site doté de moyens de contrôle et de suivi numérique».
Ce retard, poursuit le quotidien, est dénoncé par les composantes de la société civile qui dénoncent l’anarchie dans laquelle plonge le site actuel qui se trouve dans un quartier résidentiel très peuplé.
En plus des nuisances et même de danger pour les riverains, indique Al Akhbar, plusieurs plaintes sont déposées contre les services communaux de la ville par les propriétaires de véhicules et motos ayant fait l’objet d’une procédure de mise en fourrière, et qui pâtissent des conditions d’entreposage dans l’actuelle fourrière.








