Rabat: faux policiers mais vrais kidnappeurs et violeurs

mohamed Elkho-Le360

Revue de presseKiosque360. La justice vient de se saisir du dossier de deux personnes qui se présentaient comme des officiers de police pour mieux approcher leurs victimes. Une fois séduites, les filles étaient enlevées, violées et filmées dans des situations très compromettantes.

Le 02/01/2017 à 21h22

Jouer aux officiers n’est pas sans risque! En effet, deux faux officiers procédaient, depuis quelque temps à Rabat, au kidnapping de jeunes filles, pour ensuite les violer dans une forêt située près de Tamasna et filmer leurs ébats sexuels, afin de les faire chanter par la suite et leur soutirer de l’argent, indique le quotidien Assabah, dans son édition de ce mardi 3 janvier 2017. 

La chambre criminelle de première instance, près de la cour d’appel de Rabat, qui s’est saisie ce lundi de cette affaire, a ainsi commencé à examiner ce dossier où sont impliqués deux faux officiers qui prétendaient appartenir aux services de l’ADGED. Ils sont accusés d’avoir kidnappé cinq jeunes filles, dont l’une s’est suicidée après que sa famille a appris son kidnapping et son viol par la bande, explique le journal.

Pour mieux séduire leurs victimes, les deux mis en cause étaient toujours bien habillés et circulaient avec un 4x4 qu’ils avaient loué. Ils passaient ensuite à la phase de menaces et d’intimidation par le biais d’armes blanches pour, enfin, finir par des viols commis dans une zone à l’écart de la ville de Rabat, ajoute Assabah.

Les mis en cause sont ainsi poursuivis, selon le journal, pour formation d’une bande criminelle, vol qualifié et kidnapping sanctionné par viol, ainsi que d’usurpation d’identité réglementée par la loi et détention d’armes blanches et de graves coups et blessures.

Selon les témoignages des victimes, les accusés, sans pitié ni pudeur, filmaient leurs victimes lors de leur viol pour les faire chanter par la suite et leur soutirer de l’argent en les menaçant de diffuser sur le Net ces images compromettantes, conclut le journal.

Par Mustapha Nouri
Le 02/01/2017 à 21h22