Rabat: deux étudiants en médecine impliqués dans un scandale sexuel

Dessin Mohamed ELKHO

Revue de presseKiosque360. Deux étudiants de la faculté de médecine de Rabat sont impliqués dans une affaire de scandale sexuel et d’extorsion d’argent.

Le 27/02/2016 à 12h44

La police judiciaire de Kénitra a déféré, jeudi 25 février dernier, devant le parquet, un étudiant de la faculté de médecine de Rabat pour extorsion d’argent et viol d’une mineure. Dans le même temps, la police de Rabat interrogeait un complice qui aurait aidé à piéger la victime pour la violer. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition de ce week-end des 27 et 28 février.

Selon les sources d’Assabah, la famille de la victime avait alerté la police après la disparition de sa fille, affirmant par ailleurs que celle-ci disposait d’une somme de 30.000 dirhams. Même si la police de Kénitra avait mené une recherche sur le terrain, c’est la mère de la victime qui a finalement retrouvé la jeune fille mineure et l’a conduite aux services de la sûreté nationale.

La victime a alors avoué qu’elle était en relation avec un jeune homme qui l’a séduite avant de l’emmener dans un appartement à Rabat pour la violer. L’accusé aurait également incité la jeune fille à voler les 30.000 dirhams chez ses parents.

Les sources du journal ont également indiqué que c’est la mère de l’accusé qui a fini par convaincre son fils à se rendre à la police judiciaire. Après l’interrogatoire, la police a ordonné le placement de l’accusé en détention provisoire. L’étudiant a avoué à la police qu’il a emmené la jeune fille à la maison de son copain de classe avant de la violer.

Concernant la somme de 30.000 dirhams, il a déclaré avoir déjà dépensé 10.000 dirhams et disposait toujours du reste. Il a ensuite donné à la police le nom de son complice qui lui avait fourni les clés de son appartement.

Suite à ces déclarations, les services de police ont arrêté le complice. Ce dernier a affirmé à la police qu’il ne savait pas ce qui allait se passer dans son appartement en soulignant que son ami lui avait demandé de passer chez lui cette nuit-là et la suivante.

La police a libéré le complice et placé le principal accusé en détention provisoire.

Par Mouna Qacimi
Le 27/02/2016 à 12h44