Casablanca: viol d’une mineure atteinte d’un handicap mental

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Revue de presseKiosques360. En dépit de sa maladie mentale, une mineure a été violée dans le quartier Moulay Rachid à Casablanca. L’accusé a été transféré à la prison de Ouakacha en attendant sa comparution devant le juge.

Le 26/02/2016 à 22h22

C’est une nouvelle affaire de viol qui vient d’éclater dans la ville blanche. La police judiciaire du quartier Moulay Rachid a déféré, mardi 23 février courant, un jeune homme, devant le procureur du roi auprès du tribunal d’appel. Il est accusé d’avoir abusé sexuellement d’une mineure atteinte d’un handicap mental, chez lui. C’est ce que rapporte le quotidien Assabah, dans son édition, de ce week-end des 27 et 28 février.

D’après les sources du journal, le parquet a ordonné le transfert de l’accusé, âgé de 24 ans, à la prison de Oukacha, en attendant sa comparution devant le juge d’instruction. L’accusé serait revenu sur ses déclarations faites à la police.

Tout a commencé lorsque la victime, âgée de 17 ans, avait disparu de chez elle, à Ain Chok durant toute une journée. Cette absence avait alors inquiété ses parents d’autant plus que la jeune fille souffre d’un handicap mental. Malgré leurs recherches, la jeune fille n’a pas été retrouvée, jusqu’à ce qu’elle revienne dans un mauvais état psychique.

Selon les sources d’Assabah, le père de la victime avait essayé de questionner sa fille sur la cause de son absence. Elle lui a avoué alors qu’elle était en train de visiter, seule, le quartier Moulay Rachid lorsqu’un homme l’a conduite de force chez lui pour abuser d’elle sexuellement. Désemparé, le père de la victime a accompagné sa fille chez un médecin qui lui a confirmé qu’elle a été violentée sexuellement. Le papa n’avait alors d’autre choix que d’aller déposer plainte auprès de la police.

Les enquêteurs après avoir auditionné le père et la victime malgré son handicap se sont rendus sur les lieux de l’incident et ont arrêté l’accusé alors qu’il rentrait chez lui. Il avait essayé dans un premier temps de démentir les déclarations de la victime en arguant que les paroles d’une handicapée mentale ne devaient pas être prises au sérieux mais il a rapidement cédé en avouant son délit.

Par Mouna Qacimi
Le 26/02/2016 à 22h22