Les provinces de Taounat et d’Essaouira ont été secouées, samedi dernier, par des crimes abominables dont ont été victimes deux femmes et deux enfants. Le quotidien Al Akhbar rapporte, dans son édition du lundi 19 avril, que le premier drame a eu lieu dans la commune d’Ain Beida, près de Taounat, où un malade mental a attaqué plusieurs citoyens. Le psychopathe a tué une femme et deux enfants, avant de blesser gravement trois autres personnes, dont un enfant qui a été transféré à l’hôpital de Fès pour y subir des opérations chirurgicales urgentes. Des sources indiquent que l’accusé, qui était connu pour ses penchants agressifs, avait fait l’objet de plusieurs plaintes des habitants.
Le jour du drame, il se trouvait dans un état d’hystérie particulièrement inquiétant. Muni d’une arme contondante, il s’attaquait à toute personne qu’il croisait sur sa route. C’est ainsi qu’il s’en est pris à une vieille dame qu’il a rouée de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive, avant de tuer, tout aussi sauvagement, deux enfants et grièvement blessé trois autres personnes, toujours en réanimation dans les hôpitaux de Fès et de Taounat. Dès qu’ils ont été informés des faits, les éléments de la gendarmerie ont accouru sur les lieux des drames, où ils ont pu interpeller l’assassin. Le quotidien Al Akhbar rapporte que l’accusé a été placé en garde à vue pour enquête avant d’être déféré, ce lundi, devant le procureur général du roi près la Cour d’appel de Fès.
Le deuxième drame a eu lieu dans une commune d’Essaouira où un individu a tué sa sœur, sexagénaire, après lui avoir asséné 14 coups de machette avant de la décapiter. Après avoir commis son crime, l’assassin est revenu chez lui et a attendu l’arrivée des gendarmes auxquels il s’est rendu sans la moindre résistance.
L’inculpé a expliqué que son crime était un acte de vengeance car, a-t-il avoué, sa sœur avait refusé de lui permettre d’exploiter un champ d’arganiers appartenant à la famille. Une plantation qui a provoqué un conflit entre les héritiers. D’ailleurs, la justice statue toujours sur cette affaire. Des sources affirment que le criminel menaçait fréquemment sa sœur de la tuer si elle continuait de lui refuser l’exploitation de ce champ. Loin de s’en tenir aux menaces, il est malheureusement passé à l’acte.