Les allocations forfaitaires mensuelles qui seront accordées aux pupilles de la Nation, suite au séisme d’Al Haouz, seront servies fin décembre 2023. C’est ce qu’a annoncé Abdeltif Loudyi, ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale, le mercredi 1er novembre, au Parlement, devant la Commission des Affaires étrangères et de la Défense nationale à la Chambre des représentants, lors de l’examen et l’adoption du projet de loi 50-23 accordant aux enfants victimes du séisme d’Al Haouz le statut de pupilles de la Nation.
De ce fait, les bénéficiaires recevront, à titre individuel, un montant de 1.250 dirhams par mois à compter de septembre 2023, comme le stipule le décret d’application signé par le chef du gouvernement.
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Cette allocation est accordée pour chaque pupille de la Nation, quel que soit le nombre des membres d’une même famille pris en charge, au lieu de prévoir une unique allocation partagée à parts égales entre les enfants d’une même famille.
Des commissions de recensement
Auparavant, les autorités publiques devront arrêter la liste des bénéficiaires parmi les enfants victimes du séisme du 8 septembre. Dans ce sens, des commissions administratives de recensement ont été mises en place au niveau de la préfecture de Marrakech et des provinces de Chichaoua, de Taroudant, d’Ouarzazate et d’Azilal.
Pour rappel, un pupille de la Nation, selon la nouvelle réglementation adoptée au lendemain du séisme du 8 septembre, est un enfant âgé de moins de 20 ans qui a perdu son père ou son principal soutien.
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En plus de l’allocation forfaitaire mensuelle, il bénéficie de la gratuité des soins, y compris des opérations chirurgicales, dans les établissements de santé civils et militaires de l’État, de réduction de tarifs à bord des trains, d’un soutien financier spécifique à chaque rentrée scolaire et d’un autre soutien financier pour Aïd al-Adha, de la priorité dans l’accès aux établissements d’éducation et de formation et de bourses scolaires, et enfin de la priorité dans l’embauche au sein des administrations étatiques, des établissements publics et des collectivités territoriales.