Le dossier des événements du camp de Gdeïm Izik, durant lesquels 11 membres des forces de l'ordre ont été froidement assassinés en 2010 par des séparatistes à la solde d'Alger, entame sa dernière phase.
Le président de la Chambre criminelle près de la Cour d’appel de Salé va donner la parole aux avocats de la partie civile mardi 11 juillet. Ces derniers devront répliquer aux plaidoiries de la partie adverse au sujet notamment des témoins à charge.
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Ils avaient livré, il y a trois semaines des récits accablants au sujets des 23 accusés de crimes avec préméditation sur onze membres des forces de l'ordre tués et mutilés près de Laâyoune en 2010.
A rappeler que la Cour, avant de décider du report des débats au 11 juillet, avait entendu «le témoignage clé d'une personne qui a confié de précieux détails, des noms, des faits et a identifié un des individus soupçonné de crimes parmi les 23 accusés», avait déclaré à le360 l'avocat Abdelkrim Tabih.
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Pour sa part, Me Abdellatif Ouahbi, autre avocat de la partie civile, a estimé ce dimanche 9 juillet que «le procès vit sa dernière étape. Mardi, nous allons répondre aux avocats des accusés, concernant les témoignages. Les témoins représentent un volet fondamental dans l'éclatement de la vérité». Me Ouahbi est l’avocat de la victime Mohamed Najeh, cet ambulancier assassiné «pour avoir accompli son devoir de secouriste».
A noter que les accusés s'étaient retirés du procès en juin dernier, refusant d'accéder à la salle d'audience. Des avocats et des observateurs internationaux avaient interprété ce retrait comme «un aveu de culpabilité» car, selon eux, les accusés n’avaient plus «le courage d'affronter la vérité sur les crimes qu'ils ont commis».
Cette décision de retrait «constitue un complot bien étudié visant à torpiller le procès», avait déclaré Me Brahim Rachidi, un des avocats du collectif de défense de la partie civile.