Pour 120.000 dirhams, un homme tue son épouse

Dessin d'illustration d'une scène de crime.

Dessin d'illustration d'une scène de crime. . DR

Revue de presseKiosque360. Condamné à payer 120.000 dirhams, un sexagénaire a voulu vendre la maison familiale. Face au refus de son épouse, il s'est emporté et l’a poignardée à la poitrine. Les détails dans cette revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 19/09/2022 à 19h17

Ce 18 septembre, la commune de Sidi Allal El Bahraoui s’est réveillée sur un terrible drame. Un individu âgé de 66 ans a tué son épouse qinquagénaire à la poitrine et est resté à ses côtés jusqu’à l’arrivée des éléments de la Gendarmerie royale, rapporte le quotidien Assabah dans sa livraison du 20 septembre. 

Derrière ce crime abject, se cache une décision judiciaire prononcée contre le mari, condamné à payer 120.000 dirhams, précise le quotidien. Selon les sources du journal, une dispute a éclaté entre les deux époux lorsque le mari a pensé à vendre la maison familiale pour payer la somme exigée par la Justice. 

Cette décision a été refusée par son épouse, suite à quoi le couple s'est séparé pendant plusieurs semaines. Mais le problème s’est de nouveau posé entre les deux époux à leurs retrouvailles. Et, alors que l’épouse campait sur ses positions lors d'une discussion agitée, son conjoint l’a poignardé à la poitrine. 

Selon les sources du quotidien Assabah, le coup de couteau a été fatal à la victime. Cette mère de quatre enfants majeurs a rendu son dernier souffle avant que l’ambulance qui la transportait n'atteigne l’hôpital provincial de Tifelt, où elle devait être prise en charge.

Toujours selon la même source, le parquet général a ordonné une enquête avec le prévenu pour confirmer les motivations de son acte. En outre, le ministère public a également ordonné le placement du mari en garde à vue pour les besoins de l’enquête. A noter que l’arme blanche utilisée dans le crime a également été saisie par la Brigade judiciaire. 

Le mari devrait être déféré, ce 20 septembre, devant le procureur du roi près la Cour d’appel de Rabat, pour être interrogé sur son crime et ce qui l'a motivé. Par ailleurs, les témoins, ainsi que les enfants de la victime, devraient également être entendus, conclut le quotidien Assabah.

Par Khalil Rachdi
Le 19/09/2022 à 19h17