Près de 4 mois après le séisme du 8 septembre, la commune de Mejjat, dans la province de Chichaoua, se mobilise activement pour entamer la reconstruction des habitations partiellement ou totalement endommagées par la catastrophe. Une phase qui nécessite une conception et une planification rigoureuses. Hamid Amdah, à la tête de cette commune rurale, décrit, pour Le360, les efforts entrepris pour assurer le bon déroulement de cette opération.
Il note ainsi que «155 demandes ont été reçues, dont 2 pour des reconstructions totales et 153 pour des réparations partielles», précisant que «jusqu’à présent, 92 personnes ont obtenu les permis nécessaires pour entamer les travaux».
Toujours d’après notre interlocuteur, la procédure d’octroi des permis de reconstruction a été optimisée, avec la mise en place d’un dispositif spécifique, afin de répondre aussi rapidement que possible aux demandes des habitants. «Ces permis sont délivrés dans un délai de 24 heures, après la réception des demandes, grâce à une commission composée des autorités locales et de professionnels tels que des topographes et des architectes», ajoute-t-il.
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Le président de la commune de Mejjat souligne également l’importance de la mobilisation des autorités locales et des divers services concernés pour assurer le succès de l’opération de reconstruction. Cette mobilisation se manifeste à travers une présence constante sur le terrain et un accompagnement des demandeurs pour compléter les démarches nécessaires à l’obtention des permis de reconstruction et des aides financières débloquées à cet effet. Des montants qui s’élèvent, rappelons-le, à 140.000 dirhams pour les habitations totalement effondrés, et à 80.000 dirhams pour couvrir les travaux de réhabilitation des habitations partiellement touchées.