Au douar Igoudar, dans la commune rurale de Sidi Badhaj, le sentiment dominant est celui d’un soulagement teinté de gratitude. Dans ce village de la province d’Al-Haouz, touché par le séisme du 8 septembre, de nombreuses familles ont vu leurs habitations totalement ou partiellement détruites par les secousses. Dix mois plus tard, elles assistent à leur renaissance, grâce au programme de reconstruction lancé par le gouvernement.
Tous ont exprimé leur profonde reconnaissance pour cette initiative qui leur permettra de retrouver un logement et un cadre de vie décent, mais également de revitaliser les liens sociaux au sein du village, mis à mal plusieurs mois durant par les conséquences de la catastrophe.
Sur le plan économique, cette initiative a contribué à doper une économie locale qui en avait un lancinant besoin, en créant des opportunités d’emploi à de nombreux ouvriers et artisans qui ont participé aux chantiers de reconstruction. Pour beaucoup, cela représente un pas de plus vers le retour à «une vie normale».
Pour rappel, les familles dont les habitations ont été totalement ou partiellement détruites par le séisme ont bénéficié d’une aide financière, mais aussi de l’appui technique des autorités afin de mener à bien les démarches nécessaires au lancement et au suivi des travaux de reconstruction, notamment en obtenant des plans tenant compte des spécificités de la région.
La mobilisation des autorités locales se manifeste à travers une présence constante sur le terrain et un accompagnement des demandeurs pour compléter les démarches nécessaires à l’obtention des permis de reconstruction et des aides financières destinées à cet effet. Des montants qui s’élèvent, rappelons-le, à 140.000 dirhams pour la reconstruction des habitations totalement effondrés, et à 80.000 dirhams pour financer la réhabilitation de celles partiellement touchées.