Un appel d’offres international lancé par le ministère de la Santé et de la protection sociale, pour l’acquisition de 70 nouvelles ambulances médicales de type A, est aujourd’hui au cœur de nombreuses polémiques et controverses. «Cet appel d’offres a été remporté par la société d’un homme d’affaires qui serait proche de certains cercles du pouvoir, et qui présidait auparavant aux destinées d’une grande entreprise opérant dans le secteur pharmaceutique avant de la vendre», rapporte le quotidien Al Akhbar dans son édition de ce jeudi 24 juillet.
D’après les sources du quotidien, «la commission chargée de l’ouverture des plis relatifs à cet appel d’offres international avait officiellement annoncé, le 15 mai 2025, que l’entreprise en question était l’attributaire de la première tranche du marché public concernant l’acquisition de 70 nouvelles ambulances médicales de type A avec un montant de près de 57 millions de dirhams».
La commission compétence, indiquent les mêmes sources, avait fait savoir que «cette entreprise avait remporté ce marché grâce à sa meilleure offre financière et technique», sans donner d’autres détails sur les offres des autres concurrents et les critères pris en compte en matière d’évaluation dans ce sens. Ce qui a soulevé des interrogations autour de la transparence des procédures suivies, écrit le quotidien.
Le ministère de la Santé et de la protection sociale, rappelle le quotidien, avait lancé un appel d’offres international pour «l’acquisition de 122 ambulances, réparti sur deux tranches, pour l’acquisition de 70 nouvelles ambulances médicales de type A et 50 autres de la catégorie B, avec une enveloppe budgétaire de 49 millions de dirhams pour la première tranche et 23 millions de dirhams pour la deuxième».
Ces polémiques suscitées autour de cet appel d’offres lancé pour renforcer la flotte d’ambulances et améliorer la prise en charge des patients, intervient au moment où des questions demeurent soulevées autour d’un marché public passé en 2017 pour l’acquisition de 100 ambulances dont le prix de chaque unité est de 3,40 millions de dirhams, alors que le prix réel ne dépassait pas 1,5 million de dirhams, d’après un rapport établi par le réseau marocain pour la défense du droit à la santé et droit à la vie, conclut le quotidien.








