Peines alternatives: la mise au point de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion

Le siège de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a démenti ce lundi 25 août les informations relayées par plusieurs sites web concernant l’application de la loi 43.22 sur les peines alternatives. La DGAPR a précisé que ces articles contenaient des erreurs et des interprétations incorrectes.

Le 25/08/2025 à 13h36

Dans un communiqué, la DGAPR a affirmé avoir pris les mesures nécessaires pour l’application de cette loi. L’administration a précisé qu’elle a mobilisé des moyens, désigné des fonctionnaires chargés du suivi des peines alternatives et assuré leur formation pour garantir le bon déroulement de cette mission.

Concernant l’exécution de la peine de la surveillance électronique, une plateforme nationale a été mise en place, outre la mise à disposition de bracelets électroniques prêts à assurer le suivi d’exécution de ses peines, souligne la DGAPR.

Concernant les autres peines alternatives, qui nécessitent une collaboration et une coordination entre différents secteurs, la DGAPR a noté que l’entrée en vigueur de la loi a coïncidé avec la période estivale. Malgré de nombreuses réunions avec les départements concernés, cette situation a ralenti le processus de mise en place des conventions nécessaires pour encadrer cette responsabilité commune.

La DGAPR oeuvrera, dans les prochains jours, à accélérer la coordination avec l’ensemble des secteurs concernés en vue de parvenir à une mise en œuvre complète de tous ces accords, ce qui permettra de progresser en matière d’application des dispositions de la loi sur les peines alternatives, conclut le communiqué.

Par Le360 (avec MAP)
Le 25/08/2025 à 13h36