Suite à la recrudescence de cas d’intoxication alimentaire potentiellement liés à la consommation de pastèques, l’ONSSA a tenu à rappeler les strictes mesures de surveillance encadrant ce secteur.
Selon l’Office, la culture et la mise en marché de ce fruit sont soumises à un dispositif de contrôle exhaustif, depuis l’homologation des pesticides jusqu’aux analyses en laboratoire, en passant par un suivi post-commercialisation.
Ces précisions interviennent alors que ce sujet a récemment défrayé la chronique, notamment à travers une question écrite adressée au ministre de l’Agriculture par la députée Fatima Tamini.
Dans un communiqué, l’ONSSA a souligné que la filière pastèque figurait parmi les productions agricoles les plus réglementées, rapporte le quotidien Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 15 juillet.
Les autorisations d’utilisation des pesticides reposent sur des évaluations scientifiques rigoureuses, intégrant des critères sanitaires et environnementaux afin d’assurer la protection des consommateurs.
Par ailleurs, l’Office mène une veille active, aussi bien sur le marché local qu’à l’international, pour surveiller les résidus de produits phytosanitaires.
Depuis 2018, des mesures drastiques ont été prises, avec le retrait de 63 types de pesticides et l’interdiction de 411 produits commerciaux.
L’organisme poursuit ses efforts pour actualiser en permanence la liste des substances autorisées, dans l’objectif de garantir un niveau optimal de sécurité alimentaire.
Cependant, ces assurances contrastent avec les signalements de plusieurs intoxications collectives, touchant principalement des enfants, dans les provinces de Safi, Taroudant et d’autres régions, relaie Al Ahdath Al Maghribia.
La parlementaire Fatima Tamini s’est interrogée sur l’efficacité des mécanismes de contrôle, notamment dans les circuits informels où les conditions de stockage et de transport sont souvent défaillantes.
Elle a demandé au ministre de l’Agriculture quelles actions urgentes avaient été engagées, afin d’identifier l’origine des pastèques contaminées et d’empêcher leur diffusion sur les étals du Royaume.








