Oujda: les étudiants de l’Université Mohammed 1er boycottent les examens

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Revue de presseKiosque360. Ce lundi 13 juin, les étudiants de l’Université Mohammed 1er d’Oujda ne se sont pas présentés aux examens. En lieu et place, ils ont tenu un sit-in devant la présidence de l’Université, exigeant le report des examens à la fin du Ramadan.

Le 13/06/2016 à 22h49

Sous prétexte que le temps qui leur a été imparti pour préparer les examens était insuffisant, les étudiants de l’Université Mohammed 1er d’Oujda ont décidé de boycotter les examens.

Selon le quotidien Akhbar Al Yaoum du mardi 14 juin, les examens de la session printanière, prévus initialement à partir de ce lundi 13 juin, ont finalement été boycottés par la majorité des étudiants. Trois facultés relevant de l’Université d’Oujda ont été touchées par ce boycott, soit les facultés de Droit, des Lettres et des Sciences.

Pourtant, selon le journal, c’est une infime minorité, et plus exactement un groupuscule estudiantin se réclamant de la gauche radicale (El qaîdiyyine), qui a fini par imposer sa loi.

Depuis une semaine, et particulièrement durant ce week-end, ce groupe d’étudiants, au lieu de réviser les cours en prévision des examens, a fait le forcing auprès des autres étudiants au niveau des facultés et cités universitaires pour les convaincre qu’il n’était pas dans leur intérêt de passer les examens après si peu de temps de préparation.

Arguant du fait qu'ils jouaient là leur master et même leur vie professionnelle, ils ont affirmé que la seule solution était de reporter les examens à la fin du Ramadan pour permettre à tout le monde de bien préparer ses examens et glaner des notes satisfaisantes.

C’est ce qu'ils ont revendiqué lors de leur sit-in organisé, ce lundi 13 juin, devant la présidence de l’Université Mohammed 1er, exigeant la fixation d'une nouvelle date pour les examens.D’autres voix dissonantes se sont élevées parmi les étudiants pour dénoncer un boycott qui risque d’avoir un effet boomerang. En effet, selon ces étudiants, ce boycott risque d'être fatal à ceux d’entre eux qui terminent leurs études cette année. Ainsi, ceux qui comptent les poursuivre finiront par rater le train des examens des instituts d’études supérieurs. Quant à ceux qui comptent entamer leur vie professionnelle, les concours d’embauche organisés durant l’été se dérouleront sans eux. Dans les deux cas de figure, ils risquent de perdre une année.

Par Mohammed Ould Boah
Le 13/06/2016 à 22h49