“Assabah” dans son numéro de ce lundi 2 novembre nous apprend sous le titre "Quatre magistrats poursuivis prochainement devant le Conseil supérieur de la magistrature" que le ministre ne badine pas avec la discipline. Surtout quand il s'agit de magistrats censés respecter la loi mais qui violent dangereusement ce principe.
Le ministre a fait part de ces sanctions lors d'une rencontre organisée vendredi à Rabat par l'Amicale Hassani des magistrats. Ces derniers affiliés à un mystérieux club s'opposent pour des considérations obscures, à la réforme de la justice malgré les appels de Ramid au dialogue et à la sagesse .
"Ces magistrats veulent légiférer à la place du gouvernement", a déclaré à Le360 une source proche du dossier. Le ministre a néanmoins expliqué que des articles relatifs aux sanctions disciplinaires n'ont jamais établi dans leur globalité des limogeages systématiques. Les articles appellent simplement à l'ordre et au respect de la déontologie par les magistrats. Ils ne visent pas à sanctionner durement, a-t-il affirmé en allusion à l'interprétation erronée que se font certains magistrats à propos de l'Instance supérieure de l'autorité judiciaire et du nouveau statut des magistrats.
Selon “Assabah”, la sortie du ministre sur les prochaines sanctions à l'encontre de quatre juges n'a pas été appréciée. Ramid est sorti du contexte en critiquant sévèrement la position du CNDH qui vient de recommander l'instauration d'une égalité entre hommes et femmes en matière de droits d'héritage. A rappeler que le Chef du gouvernement a rappelé jeudi sur “Medi1TV” que le gouvernement a pu assainir le secteur de la justice en limogeant 28 juges dont une partie pour corruption. La réforme ne plaît pas à tout le monde, sauf aux justiciables.