Mexique: libération de 20 migrants marocains, qui étaient séquestrés dans une maison

Des camions s'apprêtent à traverser la frontière séparant le Mexique et les États-Unis, près de San Diego (Californie), en avril 2019.. AFP

Revue de presseL’aventure de vingt Marocains qui rêvaient de l’Eldorado américain, s’est finalement achevée par leur séquestration dans une maison de la ville de Mexicali, au Mexique. Après avoir vécu un véritable enfer, les 20 migrants marocains ont finalement été libérés par la police mexicaine. Une revue de presse d’Al Ahdath Al Maghribia.

Le 14/08/2024 à 18h26

Vingt Marocains qui tentaient de se rendre clandestinement aux États-Unis se sont finalement retrouvés séquestrés dans des conditions infernales dans une maison de Mexicali, au nord du Mexique.

Selon Al Ahdath Al Maghribia de ce jeudi 15 août 2024, «l’aventure de ces migrants marocains a commencé par l’Égypte, suivie par une escale à Madrid en Espagne, avant qu’ils ne rejoignent le Nicaragua puis le Guatemala, avant de poursuivre leur périple, effectué en avion et en train, pour se retrouver à Mexicali», ville située à la frontière avec les États-Unis.

Leur «rêve d’Eldorado américain s’est transformé en un véritable cauchemar», commente le quotidien, qui relaie des sources médiatiques mexicaines: «c’est grâce à une dénonciation anonyme communiquée au numéro d’urgence des services sécuritaires de Mexicali, le 089, que les vingt migrants marocains ont été sauvés et secourus».

L’enquête préliminaire a permis de révéler qu’il s’agissait bien de ressortissants marocains, indique Al Ahdath Al Maghribia, qui précise que «les vingt personnes ont été transférées dans un centre relevant de l’Institut national de la migration (INM)».

Le quotidien, relayant des informations parues dans des médias mexicains, ajoute que «ces vingt Marocains ont été manipulés par une certaine partie qui leur avait promis de rejoindre clandestinement et illégalement les États-Unis d’Amérique, en s’acquittant d’une importante somme».

Al Ahdath Al Maghribia rappelle à ce propos qu’en juin dernier, «les garde-frontières américains avaient interpellé six ressortissants marocains à Santa Teresa», au Pérou.

Ces six migrants avaient été qualifiés de «Migrants d’intérêt spécial» (Special Interest Migrants -SIM), ce qui porte «le nombre de SIM interpellés par les garde-frontières américains à plus de 52.000 personnes cette année», indiquent les médias consultés par Al Ahdath Al Maghribia.

La qualification de SIM envers un migrant signifie que celui-ci aurait eu des antécédents judiciaires, ou pourrait représenter un risque potentiel pour la sécurité ou les intérêts des États-Unis d’Amérique.

Par Mohamed Younsi
Le 14/08/2024 à 18h26