La guerre contre le trafic des comprimés psychotropes se poursuit et s’intensifie. Et ce sont toujours les éléments de la DGST qui sont au premières lignes du front. En effet, c’est souvent grâce aux renseignements fiables et précieux fournis par la DGST que les éléments de la police judiciaire arrivent à mettre en échec de grosses opérations de mise sur le marché de quantités importantes de drogue. C’est ce qui vient de se passer, tout récemment, à Meknès. D’après une information rapportée par le quotidien Al Akhbar dans son édition du lundi 18 juin, les éléments de la DGSN, en étroite collaboration avec les services de la DGST, ont pu mettre en échec une tentative d’inonder le marché local sous une importante quantité de comprimés psychotropes.
Fait plutôt rare, tous les membres du réseau qui vient ainsi d’être démantelé sont de sexe féminin. Trois des trafiquantes ont été appréhendées au moment du démantèlement de cette bande. Elles ont été mises en détention préventive pendant que l’enquête se poursuit pour arrêter les autres membres du réseau. Lequel réseau, souligne le quotidien, s’est spécialisé dans le trafic de psychotropes, aussi bien dans les quartiers populaires que dans des sites privés.
Dans les faits, poursuit le quotidien, ce sont les membres de la brigade antigang, récemment créée et relevant des services de la police judiciaire, qui ont procédé vendredi, à Meknès, et en étroite collaboration avec les services de la DGST, à l’arrestation de trois trafiqantes âgées de 23 à 34 ans. Elles étaient soupçonnées, en effet, de possession et de trafic de produits psychotropes.
La première femme membre de ce réseau a été arrêtée à son arrivée à Meknès, en provenance d’une des villes du Nord du pays. A peine avait-elle quitté l’autocar qu'elle se faisait minutieusement fouiller par les membres de la brigade antigang, qui ont pu trouver sur elle pas moins de 3.240 comprimés psychotropes, dont 2.400 de type Rivotril et 840 comprimés d'Ecstasy.
L’enquête menée par les services de la police judiciaire a pu les conduire aux deux premières complices, manifestement les dealers de la mise en cause. Les deux femmes sont, en effet, suspectées d'avoir été chargées d’écouler la marchandise sur le marché local. D'ailleurs, lors de la fouille, la police a trouvé environ 53.000 dirhams sur l'une d'entre elles.
Cette somme, qui provient sans doute du trafic de drogue, a été saisie, de même que des comprimés et une voiture particulière. Comme précisé plus haut, les trois femmes se trouvent actuellement sous mandat d’arrêt, en attendant la conclusion de l’enquête ordonnée par le Parquet.