Dans un communiqué, l’Office national des chemins de fer (ONCF) et l’Union internationale des chemins de fer (UIC) annoncent que le Maroc a été choisi pour abriter le prochain Congrès mondial UIC de la grande vitesse ferroviaire, compte tenu du «positionnement dont [il] jouit au niveau Afrique et Moyen-Orient dans le domaine de la grande vitesse ferroviaire».
Cette 11e édition du Congrès, qui se tiendra du 7 au 10 mars 2023, au Palais des Congrès de Marrakech, sous le signe «La grande vitesse ferroviaire: la bonne vitesse pour notre planète», rassemblera tous les acteurs de la grande vitesse ferroviaire dans le monde. Elle mettra l'accent sur la contribution du chemin de fer à la résolution des problèmes climatiques et à son rôle dans l’aménagement du territoire.
Plus de 1.500 participants sont attendus, notamment des décideurs politiques, les autorités en charge des transports, les entreprises ferroviaires et les acteurs clés de l’intermodalité, entre autres. Ils seront invités aux séances de travail, au salon professionnel et aux visites techniques organisées à cette occasion.
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Cités par ce communiqué, le directeur général de l’ONCF, Mohamed Rabie Khlie, et le directeur général de l’UIC, François Davenne, invitent cordialement les acteurs majeurs de la chaîne de mobilité sur les cinq continents à participer à cet évènement unique. Ils déclarent que «c’est le meilleur cadre pour maximiser la valeur ajoutée des chemins de fer pour la collectivité et pour partager les dernières avancées technologiques. La grande vitesse ferroviaire est loin d’avoir épuisé le potentiel des solutions adaptées à la croissance de la mobilité durable à l’échelle de la planète».
Selon ce même communiqué, 3 milliards de voyageurs empruntent chaque année des trains à grande vitesse, et cet essor est dynamisé par l’extension continue du réseau ferroviaire à grande vitesse et des services associés.
Si près de 56.000 km de lignes à grande vitesse sont actuellement en service dans le monde, ce chiffre doublera dans les 30 prochaines années. Les pays qui se sont déjà engagés dans cette voie complètent le maillage de leur propre réseau et ils sont rejoints par de nouveaux pays et de nouveaux Etats convaincus par ce mode de transport. Cela n’est pas sans poser quelques défis stratégiques, industriels, techniques ou financiers que le Congrès abordera durant trois jours, précise-t-on.