Marrakech: arrestation de deux receleurs de stimulants sexuels

Une arrestation de la DGSN.

Revue de presseDes annonces postées sur les réseaux sociaux ont mené les services de la police à trois individus, accusés de commercialisation de produits interdits et de contrebande, présentant des dangers pour la santé de leurs consommateurs. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Assabah.

Le 20/08/2023 à 18h52

Ils postaient, sur les réseaux sociaux, des annonces portant sur la commercialisation de stimulants sexuels. Ils ont fini entre les mains de la police qui les accuse de commercialiser illégalement des médicaments non autorisés et de contrebande.

Dans son édition du lundi 21 août, Assabah rapporte que la police judiciaire de Marrakech vient d’interpeller deux personnes, dont un sexagénaire, qui vendaient ces stimulants sexuels. Plus de 16.000 comprimés ont également été saisis, dans le cadre d’une opération visant avant tout à protéger les clients potentiels des dangers que représente la consommation de ces produits.

Selon les sources du journal, les deux individus se savaient parfaitement dans l’illégalité, mais se sont laissés tenter par le gain rapide que pouvait rapporter la vente de ces comprimés. C’est pourquoi ils avaient posté plusieurs annonces sur les réseaux sociaux, dont certaines comprenaient aussi des images des produits en question. Mais les services de police en charge de la veille informatique ont repéré les deux personnes, et en ont informé les services concernés. Ces derniers ont alors pu les arrêter en flagrant délit de vente de plus de 400 comprimés du même type que ceux des annonces.

Par ailleurs, l’enquête ouverte sur cette affaire a permis d’identifier le principal fournisseur de ces deux receleurs. Il a, à son tour, été interpellé à Marrakech alors qu’il était en détention de plus de 600 comprimés. La fouille opérée ensuite à son domicile a permis la saisie de 15.000 comprimés supplémentaires qu’il s’apprêtait à écouler sur le marché.

Les personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire ont été placées en garde à vue pour les besoins de l’enquête judiciaire ouverte à ce sujet, sachant que l’enquête préliminaire a déjà montré que les produits saisis présentaient bel et bien un danger pour la santé publique. L’enquête actuellement en cours vise, par ailleurs, à s’assurer que cette affaire n’est pas liée aux activités d’un réseau international qui tente d’inonder le marché marocain de ce genre de produits.

Par Fayza Senhaji
Le 20/08/2023 à 18h52