Le procès dans lequel est impliqué l'ex-caïd de Deroua, accusé de harcèlement sexuel dans le cadre d'une affaire d'autorisation de construire, dans la province de Berrechid, n’a pas encore démarré. Et cette affaire semble n’avoir pas encore livré tous ses secrets.
Lundi, le juge d’instruction près la cour d’appel de Settat a bouclé l’instruction de l’affaire et décidé de poursuivre l'ex-caïd en état de liberté provisoire. Mais le procureur général près la même Cour a interjeté appel.L’affaire sera donc examinée, lundi prochain, par la Chambre «Al Machoura», rapporte le quotidien Akhbar Al Yaoum dans son édition de ce mardi 3 mai.
Par ailleurs, rappelle le quotidien, cette affaire de harcèlement sexuel s’articule autour de deux procès.Le premier concerne la constitution d’une bande criminelle impliquant une femme, son mari et un ami de ce dernier, accusés de séquestration et violences. Le tribunal de première instance de Berrechid les a condamnés, la semaine dernière, à des peines de prison ferme. La femme a ainsi écopé de quatre mois de prison, tandis que son mari en a pris pour une année. Quant au complice qui a filmé et diffusé, sur les réseaux sociaux, la vidéo montrant l'ex-caïd dans la chambre à coucher de la femme, il s’est vu infliger une peine de huit mois de prison ferme. Les trois inculpés doivent, en outre, verser une somme de 60.000 dirhams à l'ex-caïd, en guise de dédommagement.
Le deuxième procès concernant cette affaire démarre donc lundi prochain.